De esto se hablará mañana
El relativismo agonal de las instituciones europeas conduce directamente al suicidio institucional de Europa.
Le Monde advierte de que manera la Rusia de Putin se dispone a dinamitar el funcionamiento de la más antigua de las instituciones pan europeas, el Consejo de Europa: presidiendo el comité de ministros cuya primera misión era velar por el respeto de los derechos humanos en nuestro continente.
Verbatim:
Rendu public en mai, le rapport de la «commission de suivi» du Conseil, véritable vigie de l’application des normes démocratiques dans le monde, le dit sans détour. Huit ans après avoir ratifié la Convention européenne des droits de l’homme, le 5 mai 1998, Moscou n’a toujours pas aboli la peine de mort (un moratoire est en vigueur) et traîne des pieds pour réformer sa justice. Le rôle du parquet est resté le même qu’à l’époque soviétique. Les autorités s’opposent régulièrement à la publication des rapports du CPT (Comité de prévention de la torture) qui visite les prisons dans tous les pays membres du Conseil.
De manière générale, l’évolution de la Russie ne va pas dans le sens espéré : manipulation de la justice, non-respect de la propriété privée, poursuite de la guerre en Tchétchénie, limites à la liberté d’expression, suppression du suffrage universel pour l’élection des gouverneurs régionaux. «Le recul est manifeste dans tous les domaines» , analyse un diplomate du Conseil, qui exige l’anonymat avec cette formule : «Si mon nom apparaît, je saute !»
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